L’éthique du numérique en santé : comment la définir ?

L’éthique (médicale) en santé est un concept bien connu, professé et recherché depuis la nuit des temps. Mais qu’en est-il de l’“éthique du numérique en santé” ? Que recouvre cette notion ? A quels paramètres et quelles règles les professionnels de santé devraient-ils se plier ? Et comment le patient-lambda peut-il évaluer le respect de cette éthique ?
Un rapport récemment publié par les autorités françaises sur la “sensibilisation du grand public à l’éthique du numérique en santé” peut permettre de mieux comprendre ce concept et les enjeux, ne fut-ce que par ce qu’il en rappelle les composantes (telles que vues en France). A savoir…
L’éthique du numérique en santé repose sur cinq principes fondamentaux, dont beaucoup sont également des piliers de l’éthique médicale, mais qui vont donc un cran plus loin (ou ailleurs) :
- “bienfaisance: apport de bénéfices aux usagers, professionnels et patients
- non-malfaisance: absence de préjudice, respect de la confidentialité et de la sécurité
- autonomie: respect de la liberté d’usage et d’adaptation des outils
- justice et équité: égalité de traitement sans discrimination
- éco-responsabilité: réduction de l’impact environnemental des solutions numériques.”
Outre-Quiévrain, une campagne de sensibilisation à destination du grand public a été lancée, notamment via de petites vidéos diffusées dans les salles d’attente, lors de divers événements ou en ligne, afin de l’informer sur ce qu’implique le respect de cette éthique. Par ailleurs, une plate-forme d’“éthico-vigilance” existe depuis près de deux ans, permettant de “signaler des problématiques éthiques rencontrées lors de l’utilisation de services numériques en santé”.
LIENS
Lien vers le rapport “Sensibilisation du grand public à l’éthique du numérique en santé”, publié par la Délégation au Numérique en Santé et l’Agence du numérique en santé.
Lien vers la Plate-forme française d’éthico-vigilance.
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