Le budget 2025 pour le projet wallon W.all.in.health est connu

2,5 millions d’euros cette année pour le projet W.all.in.health. Voilà ce que prévoit d’allouer la Région wallonne à ce projet du Plan de relance, destiné à “développer un outil digital de gestion intégrée pour l’observation, le suivi cartographique et administratif et le renfort des actions wallonnes en promotion de la santé et la prévention par la mise en place articulée avec les plateformes e-health”.
Cette future solution a pour objectif de remplacer l’actuel système de traçage des épidémies et maladies infectieuses, mis en place “dans l’urgence” au moment de l’épidémie Covid, et qui repose sur plusieurs logiciels alimenté par des sources différentes.
Le projet coordonné par l’AViQ et se déploiera le jour en cinq étapes : prospective ; implémentation ; recherche et évaluation ; plan de formation numérique ; maintenance.
Rappelons que l’enveloppe globale prévue a, au départ, été fixé à 14 millions.
Cette gestion intégrée implique le développement de quatre interfaces :
– “une pour le grand public, professionnels de première ligne, chercheurs, où l’on retrouverait toutes les activités, un répertoire des opérateurs en promotion et prévention santé, les événements, les campagnes, mais aussi une vue didactique sur les données de santé disponibles en Région wallonne. L’objectif est d’avoir une vision en tout temps des leviers et ressources disponibles en promotion de la santé et de la prévention en Wallonie.
– une pour les professionnels, pour la gestion administrative et l’encodage des données de monitoring de leurs activités liées à la promotion et à la prévention (dont monitoring épidémiologique pour structure de soins)
– une pour le système de déclaration dans le cadre de la surveillance des maladies infectieuses et le tracing de celles-ci
– une pour l’administration, pour le suivi des activités et la gestion des données”.
Autres volets du projet : création d’un système d’authentification permettant aux professionnels de gérer leurs droits d’accès et les rôles de leurs collaborateurs ; création d’un cadastre des opérateurs ; back-office pour les agents de l’AViQ, pour le traitement dématérialisé des dossiers ; mise en place d’un guichet numérique transactionnel pour les citoyens bénéficiaires, pour l’introduction et le suivi de leurs démarches, ainsi que la vérification et actualisation éventuelle de leurs données.
Sources : Parlement wallon, LeSpécialiste.be
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