Mickaël Taine – CHU de Nice – le défi de l’interopérabilité dans les GHT – Symposium Mons 2021
En 2016, 898 hôpitaux publics se sont regroupés en 135 groupements hospitaliers de territoire, dans le but de proposer une prise en charge territoriale adaptée aux patients, autours d’un projets médico-soignant commun.
Pour mener à bien cette transformation, des fonctions support ont été mutualisées (DIM, ACHATS, DSI) avec une ambition forte, en ce qui concerne le numérique :
- un identifiant patient unique
- un applicatif unique par domaine fonctionnel, pour les outils au cœurs du processus de soin (DPI)
Bien évidemment, les 898 hôpitaux avaient déjà tous plus ou moins investi dans leur SIH, bien souvent sans concertation avec l’établissement d’à côté et donc sans alignement des solutions, des paramétrages, des référentiels…
Afin de simplifier la mise en œuvre de ce projet ambitieux, nous ne dispos(i)ons pas de véritables référentiels d’interopérabilités opposable, tant à nos éditeurs qu’à nos partenaires. S’il est admis que, par exemple, pour le circuit du médicament nous utilisons la norme PN13, suivant l’éditeur et le paramétrage retenu, en sortie d’EAI (Enterprise Application Integration), il n’est pas rare de retrouver des messages exotiques qui sont le fruit de toute la créativité dont nous (les informaticiens) savons faire preuve en de telles circonstances.
L’enjeu de l’interopérabilité entre nos SIH est donc plus que jamais nécessaire, pour ne pas dire indispensable, pour envisager la convergence au sein de nos GHT puis l’alimentation des outils régionaux et nationaux.