Suivre le “modèle allemand” pour l’évaluation des applis de santé ?

56 applis de santé sont désormais remboursées outre-Rhin par des caisses d’assurance maladie, de quoi faire de l’Allemagne, selon certains observateurs, le “laboratoire européen des applis de santé” homologuées et remboursées par les organismes compétents.
Ces DiGA (Digitale Gesundheitsanwendung) couvrent un large éventail de pathologies ou situations de santé – depuis le traitement de l’obésité jusqu’à la santé mentalement passant par des applis de suivi personnalisé, d’échanges en ligne avec des professionnels, de séances de méditation. Le recours aux DiGA par les praticiens a progressé de 85% en 2024.
Selon une étude de la fédération des fabricants de soins numériques (SVDGV), plus d’un million d’ordonnances ont été générées, en 5 ans, par des médecins allemands – et près de 60% du corps médical de première ligne ont adhéré à cette nouvelle pratique.
Depuis 2020, quelque 234 millions d’euros ont ainsi été remboursés aux patients.
Côté créateurs de ces applis, l’un des reproches fréquents qui sont adressés (notamment en Belgique) au sujet de la procédure d’acceptation officielle de ces outils – à savoir : la lenteur de la procédure, ce reproche n’a pas lieu d’être outre-Rhin où elle a été ramenée à 3 mois, le temps de vérifier la pertinence ou efficacité clinique.
Source : AFP
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