Lancement de divers outils conversationnels IA spécifiques au domaine médical

La start-up américaine OpenEvidence, qui se définit comme “la première plateforme d’informations médicales au monde”, vient de boucler un nouveau tour de table afin de concrétiser son ambition de “devenir le nouveau ChatGPT pour médecins et professionnels de santé”.

La solution – éponyme – qu’elle a développée est un moteur de recherche enrichi d’intelligence artificielle qui répertorie plusieurs dizaines de millions de publications scientifiques. Un accès obtenu sur base de contrats passés avec des revues médicales et des établissements de santé reconnus qui lui ont donc ouvert leurs bases de données.

Objectif : synthétiser les (récentes) études médicales, répondre aux questionnements des professionnels de santé concernant des symptômes, des affections, des traitements… Les utilisateurs ont également la possibilité de contacter des médecins experts.

La start-up a déjà réussi à séduire plus de 10.000 hôpitaux et centres médicaux aux Etats-Unis. Et selon l’un des fonds d’investissement qui la soutient, sa solution IA elle répondrait à plus de 8,5 millions de questions de médecins chaque mois.

Pendant ce temps-là en France…

Plusieurs sociétés françaises se positionnent elles aussi comme potentiels auteurs d’agents conversationnels (ou chatbots IA) spécialisés pour le monde de la médecine. Parmi elles, Nabla, Doctolib (qui serait en train de développer une solution visant à “agréger les connaissances médicales afin de répondre aux questions des parents, parfois démunis face aux maux du quotidien, […] un outil construit avec plusieurs institutions scientifiques”) ou encore Synapse Medicine.

Cette dernière a d’ailleurs présenté, en ce mois de septembre, la version bêta de son agent conversationnel MedGPT. Cible : les professionnels de santé qui pourraient y recourir pour des “usages cliniques quotidiens” (aide au diagnostic, recommandations thérapeutiques contextualisées, suggestion d’examens complémentaires, guidance pour les parcours de soins, contre-indications…).

L’outil s’appuie sur des référentiels “souverains”, français ou européens (Haute Autorité de Santé, Agence européenne des médicaments, Thériaque) et mentionne systématiquement la nature des sources sollicitées pour chaque question posée.

Sources : LeFigaro.fr, Caducee.net

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