L’IA santé à deux vitesses

Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration a officialisé, dans un communiqué, sa volonté de recourir intensivement à l’intelligence artificielle pour. Et ce, dans des délais apparemment très rapprochés. Première étape : la mise en service d’un assistant d’IA générative destiné aux “évaluateurs scientifiques” dans le cadre du processus d’évaluation de nouveaux médicaments ou thérapies. Devrait suivre, quelques semaines plus tard, un usage nettement plus élargi, sur toutes les “plateformes de données internes”. Sans grande précision à ce jour sur le choix des bases de données qui seront utilisées pour entraîner l’IA, les règles de protection et de confidentialité des données, la gestion des biais, etc. On sait seulement qu’OpenAI est dans la boucle mais aussi que le fameux Department of Government Efficiency (sous la férule d’Elon Musk) est à la manoeuvre, aux côtés de la FDA, est à la manoeuvre. Pas forcément rassurant…

En Europe, le calendrier de l’EMA (Agence Européenne du Médicament) est nettement moins serré et… plus prudent – courant jusque’en 2028. L’IA oui, pour aider à la gestion de documents et ressources scientifiques et réglementaires mais en étapes progressives, en commençant par des évaluations afin de jauger la faisabilité d’une utilisation sur “d’importants volumes de données réglementaires et de santé” et le développement “de nouveaux outils pour encourager la recherche et l’innovation et soutenir la décision réglementaire”. Un cadre et des règles harmonisées et validées devront être soigneusement définis en termes de gestion, d’analyse et de partage des données, de manière harmonisée et uniforme pour toutes les agences nationales.

Source : TICpharma.

Lien vers le communiqué de presse de la FDA.

Articles liés

Réponses