Un “partenaire virtuel” en test à l’hôpital d’Ottawa

publié le 19 juin 2024

L’hôpital d’Ottawa (Canada) a initié une première phase de test grandeur nature pour ce qu’il appelle un “partenaire virtuel” – lisez, un assistant virtuel, alimenté par l’IA (IA générative), destiné à informer et dialoguer avec les patients et les professionnels de santé. Les premiers devant y gagner en autonomie et en “expérience globale” (grâce à des informations, indications et références vers des ressources utiles), les seconds étant censés être davantage “responsabilisés” grâce à cet avatar IA.

Alimenté par l’IA générative, le partenaire virtuel responsabilisera les professionnels de la santé et renforcera l’autonomie des patients (grâce à des informations, indications et références vers des ressources utiles), améliorant ainsi l’expérience globale des patients.

Pour éviter tout “dérapage” ou les écueils rencontrés par des agents conversationnels tels ceux dont souffre par exemple ChatGPT, la solution que compte déployer l’hôpital n’est pas un outil d’IA ouverte : “le partenaire virtuel ne peut accéder qu’aux informations fournies par l’Hôpital d’Ottawa. Il ne parcourt pas Internet pour trouver des réponses, il s’approvisionne directement en informations auprès de ressources approuvées.”

La première étape sera minimaliste puisque ce “partenaire” se contentera de répondre à des questions sur le nouveau campus de l’Hôpital d’Ottawa. Il sera accessible à trois endroits précis : à l’entrée de la cafétéria, dans le hall de l’Aile de soins critiques et à l’entrée principale.

Son usage sera progressivement étendu, notamment aux soins ambulatoires et à l’imagerie médicale, deux domaines où l’IA a déjà fait son entrée au sein de l’établissement canadien.

“L’Hôpital d’Ottawa aborde l’IA avec prudence pour s’assurer que le partenaire virtuel s’aligne sur les lois et les normes en matière de sécurité et de protection de la vie privée dans le domaine des soins de santé. […] Comme toujours, la sécurité, le consentement et la protection de la vie privée des patients sont de la plus haute importance.”

Source : L’Hôpital d’Ottawa