L’“aide à la décision médicale” : des promesses qui se concrétisent davantage
publié le 9 mai 2024
Au fil du temps, les solutions d’aide à la décision médicale ont gagné en pertinence et en “intelligence”. Un article de DSIH se penche sur cette évolution, rappelant que les premières moutures, qui n’étaient souvent qu’une compilation de sources de littérature, se sont progressivement muées en une sorte d’assistants éclairés.
L’arrivée – et les progrès – de ce que l’on résume par l’appellation “intelligence artificielle” en sont bien entendu l’une des explications.
Définition d’un système d’aide à la décision médicale ou SADM, telle que donnée par l’expert interviewé (directeur d’une société de consultance française) ? “Système d’information qui, grâce à l’intégration d’une base de connaissances médicales et d’un certain nombre d’algorithmes, est en mesure de fournir des recommandations aux médecins lors de l’évaluation d’un patient, d’un diagnostic d’une pathologie, du choix d’un traitement ou de la gestion d’un plan de soins”.
Bénéfices espérés : réduction des erreurs médicales ; optimisation des traitements et protocoles de traitements ; amélioration des résultats cliniques ; réduction des coûts hospitaliers grâce notamment à un raccourcissement potentiel de la durée de séjour et une baisse du taux de réadmission, ou encore des gains de temps de recherche non seulement dans la masse grandissant de données médicales créées et mises à disposition mais aussi en termes d’extraction automatique et rapide des informations pertinentes dans le dossier du patient.
Avec, pour certains solutions, formulations de synthèses et/ou de recommandations sur les traitements, l’intérêt de procéder ou non à des examens supplémentaires (sur base de base de connaissances)…
Exemple chiffré cité pour témoigner des gains de temps potentiels : une moyenne de 67 secondes, grâce à une application SADM avec reconnaissance vocale pour accéder aux dernières recommandations de bonnes pratiques directement en lien avec les données du patient.