Les Suisses face aux outils numériques de santé : bilan mitigé
Une enquête récente (menée par OneDoc, éditeur de solutions de réservation de rendez-vous médicaux, de téléconsultation et de connectivité) révèle que si les Suisses ont assez largement adopté certains outils permettant de mieux gérer les démarches davantage administratives de leur suivi de soins, il en est encore tout autrement de leur propension à adopter des solutions davantage liées à leurs trajets et données de santé proprement dits.
Les logiciels (ou plateformes) en ligne permettant par exemple de planifier des rendez-vous médicaux ou de rechercher un médecin (pour cette dernière fonctionnalité, cela passe – pour 50% des répondants – par Google) sont utilisés par plus d’un tiers des Suisses. La proportion est encore nettement supérieure du côté des jeunes. Et la confiance prêtée aux gestionnaires de ces plateformes pour assurer la sécurisation des données personnelles est bien présente au rendez-vous.
Voici le top 5 des outils numériques en ligne utilisés par les participants à l’enquête :
- prise de rendez-vous en ligne : 55% des répondants
- renouvellement d’ordonnance en ligne : 47%
- pré-admission administrative en ligne : 27%
- questionnaire de tri d’urgence en ligne : 25%
- bon de délégation numérique : 23%.
Par contre, “le Dossier Electronique Patient ne fait pas recette. Parmi les participants au sondage, seulement 16% ont déclaré posséder un DPE. Moins de 1% de la population suisse a d’ailleurs ouvert un DPE en 2024.”
40% des personnes ayant participé à l’enquête ne connaissaient pas l’existence d’une telle solution.
Les chatbots à orientation médicale ne recueillent guère plus de faveurs. Parmi les participants au sondage, 73% les boudent. Le tiers restant dit toutefois faire confiance à des outils IA pour des diagnostics. Et 75% sont d’avis que l’IA ne remplacera pas l’homme en matière de santé.
Source : ICT Journal.
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