A l’occasion de la présentation au Sénat de la note d’orientation politique concernant son ministère (Santé publique), Frank Vandenbroucke a notamment évoqué le processus de numérisation des soins de santé et la question de l’accès et de l’utilisation des données de santé.

De quoi confirmer, en quelques sortes, les orientations passées et poursuivre dans une ligne politique déjà connue.

Le ministre a notamment confirmé une volonté de mieux promouvoir et mettre en oeuvre les échanges de données de santé entre opérateurs et acteurs, via concrétisation du BIHR (Belgian Integrated Health Record).

Le concept d’“échanges et accès”, par les différentes parties concernées, dépasse bien entendu le seul cadre belge. Le ministre n’a donc pas manqué de replacer ces perspectives dans celui de la mise en oeuvre de la réglementation EHDS (espace européen de données de santé devant favoriser leur utilisation tant primaire que secondaire).

Dans le même état d’esprit, le ministre a réaffirmé que « les citoyens doivent pouvoir “faire don” de leurs données de santé.

Deux côtés d’une même médaille : il faut, d’une part, « donner aux patients plus de contrôle sur leurs données et sur leur santé” et, d’autre part, les encourager à “faire don” de leurs données de santé (dûment anonymisées ou pseudonymisées) à des fins de recherche scientifique, “dans le respect du RGPD, de la directive EHDS et du Data Governance Act, comme c’est le cas pour le don d’organes.”

Source : Numerikare.be

Le texte intégral de la présentation du ministre Frank Vandenbroucke au Sénat est accessible via ce lien.