Le numérique OK mais le b.a.-ba semble encore faire souvent défaut
publié le 6 février 2023
Depuis environ deux ans (merci le Covid!), la notion d’e-santé, de solutions numériques, de télé-médecine sont devenues comme des “évidences”. Un sérieux coup de pouce a été donné pour gommer les réticences, les doutes… Quoique…
L’un des problèmes qui demeure – à l’échelle des professions médicales, dans toute leur multiplicité et leurs spécificités – semble bel et bien être la maîtrise des “outils” informatiques – à commencer par les équipements dits “basiques” (imprimantes, scanners, périphériques en tus genres…). Ce qui n’exclut pas évidemment qu’une partie de la faute incombe aux développeurs, éditeurs et fabricants qui n’ont pas réussi, voire tenté de résoudre la complexité… C’est en tout cas ce que tend à démontrer une étude européenne.
Quelques chiffres pour le prouver:
– 19% des professionnels de santé déclarent perdre entre 4 et 5 heures par mois du fait de problèmes informatiques ou d’équipements défectueux
– 7% disent perdre jusqu’à 10 heures par mois, “soir l’équivalent d’un service quotidien complet dans la fonction publique hospitalière”. Le site français JDN (Journal du Net) cite un représentant d’Espion France qui a fait un petit calcul: “Ramené à l’échelle de l’AP-HP et ses 100.000 professionnels de santé, cela signifierait que 7.000 médecins, internes, personnels soignants, paramédicaux et socio-éducatifs perdraient chaque mois une journée complète de travail”.