Quand recourir au “cloud” pour des solutions IT hospitalières?
publié le 7 juin 2022
Quand recourir au “cloud” pour des solutions IT hospitalières? Telle était la question, parmi d’autres, posée à plusieurs responsables informatiques d’hôpitaux français à l’occasion du conférence organisée lors du salon SantExpo (Paris, mai 2022).
Les réponses ?
“Une ébauche de solution dans certains cas”. “Un choix fait à partir d’un compromis entre la sécurité, la réversibilité et le modèle économique.”
Une solution notamment pour pallier au besoin de célérité et de connaissances des responsables informatiques internes, qui “ont une exigence très forte d’accès à l’innovation mais qui, parfois, n’arrivent pas à aller à cette vitesse”. Dans certains cas et certains domaines, les exigences de “time to market” pousseraient donc à se tourner vers des prestataires et des solutions cloud.
Exemples cités par le CHU de Rennes : l’intelligence artificielle (“pour des expérimentations”) et la bio-informatique. Mais “en périphérie du SIH, le coeur du SIH on n’est pas prêts de le lâcher”.
Même en IA, l’hôpital ne veut pas tout “externaliser”. Au CHU de Rennes, l’idée est par exemple de créer, en parallèle à un éventuel recours au cloud, un “espace sécurisé interne pour offrir un accès à des jeux des données à des start-up qui développent des IA”.
Au CHU de Montpellier, le cloud est également envisagé selon certains scénarios précis: pour de la sauvegarde, notamment, à condition que l’hébergeur soit certifié santé et garantisse une sécurité optimale, “car cela implique de répondre aux exigences la norme ISO 27001”. Avec aussi une nécessité d’audits de sécurité annuels et de vérification de conformité RGPD.
Difficulté supplémentaire évoquée: ne pas confier tous ses oeufs (solutions, données) au même prestataire mais difficulté par ailleurs à gérer efficacement un scénario multi-cloud, “incroyablement complexe et coûteux”.
Source: TIC Santé.