Le “méga”-stockage de données de santé en question
publié le 29 mars 2022
A qui confier l’hébergement de données de santé? Aux GAFA (et consorts)? A des opérateurs certifiés et/ou spécialisés en santé? Sans franchir les fontines nationales (ou européennes)? Via un pure player qui serait né d’une association entre établissements de santé? A un organisme “officiel”?
De nombreuses pistes sont évoquées régulièrement… La France vient de procéder à une annonce allant dans le sens de la souveraineté via un appel à projets, doté d’un budget de 50 millions d’euros (sur trois ans), visant à “accompagner et soutenir la constitution d’entrepôts de données de santé hospitaliers”.
Les projets-candidat doivent s’inscrire dans l’une des quatre thématiques-finalités considérées comme stratégiques par l’Etat français. A savoir:
– “accélérer la recherche médicale
– améliorer l’information des patients dans le cadre de leurs parcours de soins
– doter les professionnels de santé d’outils au service de leur activité
– assurer la surveillance et l’amélioration continue du système de santé”.
En jeu, un accès plus sécurisé et encadré aux données de santé, dans la perspective de l’essora de la médecine personnalisée, de la médecine préventive, des études cliniques virtuelles (et décentralisées), d’une meilleure prise en charge des maladies rares…