L’écosystème d’innovation en e-santé doit trouver un (nouvel) équilibre
publié le 20 septembre 2021
La récente conférence Pharma HealthTech (France) s’est notamment penchée sur les collaborations nouvelles qui se sont tissées entre secteur médical, secteur pharma et start-ups, pour lancer de nouveaux projets et solutions, pendant la crise du coronavirus.
Parmi les réflexions entendues, celle-ci: “Il existe aujourd’hui un momentum de la santé digitale, un faisceau convergent, à même de susciter l’appétence des investisseurs. Mais des success stories sont nécessaires pour les convaincre. Même si l’idée est belle, ce qui compte c’est la réalisation. Il faut une coopération entre les acteurs publics, privés et le réglementaire, pour soutenir ces usages.
Or, il y a beaucoup trop d’énergie mobilisée par tout l’écosystème autour de ces sujets: l’effort doit être mutualisé pour que chacun n’ait pas à réinventer la roue ». Dixit Franck Le Ouay, CEO de la start-up Lifen (message sécurisée, gestion des flux d’information médicales).
“Il y a beaucoup trop d’énergie mobilisée par tout l’écosystème autour de ces sujets: l’effort doit être mutualisé pour que chacun n’ait pas à réinventer la roue.”
L’un des sujets à la fois critiques et essentiels, en matière d’e-santé, concerne la collecte et l’utilisation des données des patients. A cet égard, ce ne sont pas les points de friction ou les perspectives de modification de comportements, d’habitudes, d’optiques éthiques qui manquent. Deux exemples…
Faut-il inciter financièrement les médecins et soignants à poursuivre et amplifier la collecte de données, comme le suggère Franck Le Ouay ?
Quid de l’utilisation des données de vie réelle dans les essais cliniques ? En jeu, l’accès aux données, les conditions de cet accès, la qualité intrinsèque des données, la nécessité de bien baliser les procédures et la méthodologie et de la rendre claire et compréhensible par tous ainsi qu’un “langage commun entre le public et le privé”.
Source: Pharmaceutiques.com.