Future4care – Paris se dote d’un hub pour start-ups e-santé
publié le 15 juin 2021
A Paris, le lancement officiel de Future4care, l’accélérateur de start-ups dédiées ou actives dans le secteur de la santé numérique, a eu lieu en ce début juin. Objectif des quatre fondateurs – Capgemini, Generali, Orange et Sanofi – venus pour certains de secteurs “périphériques” à celui de la santé (assurances, technologie, conseils): “structurer un écosystème, fédérer tous les acteurs de la chaîne de valeur pour accélérer le développement de solutions innovantes qui profiteront aux patients, aux professionnels de santé et au système de soins”. Et ce faisant, relever les grandes défis de la santé: “anticiper les risques et leur matérialisation, maîtriser les coûts, organiser la mutualisation et l’accès aux soins, mieux prévenir les maladies”. L’ambition est aussi de devenir un pôle de référence et de compétences au niveau européen.
Les quatre fondateurs, qui injectent 24 millions d’euros d’euros dans l’initiative, disent vouloir attirer une quinzaine d’autres partenaires – industriels, académiques, scientifiques… Qui dit écosystème suppose en effet des interactions avec d’autres acteurs. Dès lors, des contacts sont annoncés à destination d’hôpitaux et centres de recherche, d’associations de patients, d’établissements d’enseignement, de fonds de pension…
D’ici la fin de l’année, le bâtiment (encore en construction à l’heure actuelle) offrira un espace utile de quelque 6.400 m². De quoi accueillir, en plus de l’incubateur proprement dit, un institut spécialisé dans les données.
L’incubateur-accélérateur se concentrera spécifiquement sur l’aide à la stratégie et au positionnement commercial, à la recherche de partenaires (commerciaux ou autres), à l’accompagnement à la croissance scale up. Les start-ups qui bénéficieront du programme d’accélération devront donc avoir franchi les premiers stades de leur existence, en ce compris donc le “proof of concept”.
L’un des avantages qu’elles peuvent espérer est de décrocher un label de référence, grâce aux collaborations notamment avec les établissements de soins.
A noter que le programme n’est pas gratuit pour les start-ups: elles devront payer un abonnement pour bénéficier des services proposés.
Pas moins d’une centaine de jeunes pousses pourraient être encadrées et accompagnées dès la première année.
A visionner: la présentation vidéo sur YouTube.
Sources: Le Monde Informatique, Pharmaceutiques.com