DPI: ni panacée, ni sinécure
publié le 8 novembre 2019
En France, certains regrettent “l’absence de collecte d’information sur les problèmes d’usage des DPI [dossiers patient informatisés], qui empêche de capitaliser sur les expériences d’utilisation afin d’améliorer et de fiabiliser l’usage des technologies de l’information en santé, et d’améliorer les processus de conception”.
En jeu: la convivialité, l’ergonomie, la logique d’utilisation des DPI, la nécessité d’y inclure des fonctions faisant office de garde-fou contre de mauvais encodages ou des absences d’encodage.
Un article du site The Conversation rappelle les incidents (erreurs de diagnostic, de médication, surcharge de travail…) intervenus dans d’autres pays en raison de solutions informatiques insuffisamment pensées pour et en fonction des contraintes des métiers santé.
L’article en appelle aussi à la création d’une “base de report d’incidents liés aux DPI et autres logiciels de santé qui soit publique et exploitable à des fins de recherche” et à un parcours de certification obligatoire, avec éventuellement une aide financière publique pour éviter que les solutions de jeunes (et petits) acteurs, potentiellement plus efficaces et pertinentes que d’autres plus anciennes, ne soient désavantagées face aux moyens financiers plus conséquents des éditeurs historiques.