Les dispositifs connectés du quotidien pour déceler les premiers troubles cognitifs
publié le 13 août 2019
Apple et la société pharmaceutique Eli Lilly ont procédé à une étude exploratoire avec la start-up américaine Evidation Health afin d’utiliser les données collectées par les iPhones et montres connectées d’Apple et le moniteur de sommeil Beddit afin de détecter plus efficacement les signes avant-coureurs de troubles cognitifs (notamment la maladie d’Alzheimer).
Types de données servant de socle d’analyse: celles concernant le comportement quotidien de l’individu afin de détecter des signes révélateurs. Exemples? Le fait d’utiliser le clavier de l’iPhone plus lentement ou de manière irrégulière, d’envoyer moins de textos, de commencer ses activités plus tard dans la journée, d’utiliser davantage d’applis d’assistance pour les petites choses du quotidien (par exemple l’assistant vocal Siri) ou de répondre moins spontanément aux petits questionnaires qui avaient été associés à l’étude, révèlent potentiellement une détérioration cognitive. L’étude toutefois n’est encore qu’exploratoire, trop limitée (12 semaines) et nécessitera des analyses plus poussée, indiquent ses auteurs.
L’exercice a porté sur l’analyse des données de 82 personnes en parfaite santé et celles de 31 personnes présentant un début de déclin cognitif ou de démence.
Les résultats de l’étude ont été présentés à l’occasion de la conférence Knowledge Discovery & Data Mining de l’ACM (Association for Computing Machinery) tenue à Anchorage (Alaska) du 4 au 8 août 2019.
Le rapport de cette étude (“Developing Measures of Cognitive Impairment in the Real World from Consumer-Grade Multimodal Sensor Streams”) peut être téléchargé via ce lien.