Analytique et données de santé: le pire et le meilleur
publié le 26 janvier 2022
Le site Opinion Internationale publiait récemment un billet d’opinion signé (Dr) Patrice Cristofini sur le thème des promesses et fléaux potentiels de l’usage des données de santé. Petit condensé des enjeux par le fondateur du club i-santé et du club Paris Shanghai du Centre d’Etudes et de prospective stratégique (CEPS) et par ailleurs co-auteur du livre “eSanté et intelligence artificielle — entre promesse du meilleur et crainte du pire”.
Extraits…
Version pessimiste voire alarmiste: Des données de santé à la merci de hackers ou encore d’hébergeurs extra-européen, aux visées peu claires. “Nos données sont exploitées et vendues par des sociétés privées comme Google ou Facebook, au hasard, susceptibles de les transmettre à leur gouvernement, ce que rendent possible le droit américain et les pratiques chinoises.” […] “Et quand bien même seraient-elles véritablement anonymisées, offrir une telle mine d’or statistique aux Américains et Chinois est une folie stratégique et économique. Si, comme on l’entend souvent, celui qui possède les données contrôle le monde, nous sommes bel et bien tous devenus fous.”
Version optimiste: des données sensibles qui, après “anonymisation réelle et automatique”, “seraient toutes stockées sur des serveurs et clouds européens sécurisés” pour “prévenir et guérir les maladies, mais aussi nous aider à vivre mieux, plus sainement.”
Conditions de concrétisation: cadre éthique et juridique, cybersécurité forte, implication des responsables publics, élargir la perspective pour inclure soins de santé, prévention, santé au travaux et recherche…
A lire plus avant sur le site Opinion Internationale.