CHU de Montpellier : des pistes du côté de l’iA générative
publié le 2 août 2024
En 2021, le CHU de Montpellier inaugurait un centre de recherche et développement baptisé ERIOS (pour “Espace de Recherche et d’Intégration des Outils numériques en Santé”). Objectif : “aligner les mondes des sciences, des utilisateurs de santé et des technologies de l’information”.
Depuis 2023, le centre s’est engagé dans l’exploration des potentiels de l’intelligence artificielle générative au service de divers projets et besoins hospitaliers.
Parmi les pistes explorées : la gestion de l’antibiothérapie et la reconnaissance conversationnelle par l’IA.
Et parmi les premiers développements, un assistant hospitalier, de type ChatGPT (LLM) mais adapté au domaine médical. Sa mission : générer des documents personnalisés et alimenter l’entrepôt de données de santé. Cet entrepôt, qui compte déjà quelque 60 millions de comptes-rendus médicaux et des millions de résultats d’imagerie et de biologie, combiné à un recours à des outils IA, sera, après évaluation des potentiels, un levier majeur pour mettre en oeuvre des processus et solutions de médecine prédictive et personnalisée (analyses de corrélations, optimisation de recherche médicale…).
Lire à ce sujet, dans La Tribune.fr, l’interview de David Morquin, directeur du centre ERIOS, médecin hospitalier en maladies infectieuses, directeur médical en charge de la gouvernance des données et de la stratégie IA au pôle Transformation du CHU de Montpellier.